Installer un tuyau de 150 mm pour votre poêle à bois, c’est faire le choix du bon diamètre pour assurer un tirage optimal et une évacuation naturelle des fumées. Ce format est parfaitement adapté aux poêles à bois modernes conçus pour chauffer efficacement de grands volumes. Résultat : une combustion performante, une réduction des dépôts de suie, et un système qui tourne rond, hiver après hiver.
Mais ce n’est pas qu’une question de performance. Le tubage est aussi une exigence réglementaire. En cas de conduit existant dégradé, poreux ou simplement non conforme, la pose d’un conduit inox ou d’un kit de tubage 150 mm est indispensable. Il en va de la sécurité incendie, mais aussi du respect des normes : CE, EN 1856-1 / 1856-2, certification NF… autant de garanties que votre installation est dans les clous.
Et pour aller plus loin ? Le matériau joue un rôle clé, l’inox pour la résistance à la corrosion, acier galvanisé pour certains usages techniques, ou encore noir mat pour une intégration esthétique dans la pièce de vie. Un adaptateur de tubage peut aussi être nécessaire pour raccorder votre poêle si le diamètre ne correspond pas exactement.
Une fois le bon diamètre choisi, reste une autre question essentielle : faut-il opter pour un conduit simple paroi ou double paroi ? Tout dépend du parcours de votre conduit et des zones traversées.
Le tubage simple paroi, souvent en acier noir ou en inox, est parfaitement adapté à un usage en intérieur, dans des volumes chauffés. Léger, économique et facile à poser, il se raccorde directement au poêle pour relier la sortie jusqu’au plafond. C’est la solution idéale pour un conduit court, visible, sans rupture thermique.
Mais dès que le conduit traverse une zone froide (combles non isolés, murs extérieurs, toiture), le tubage double paroi isolé devient indispensable. Grâce à sa résistance thermique renforcée et son enveloppe isolante, il empêche la condensation, limite les déperditions de chaleur, et sécurise toute l’installation. Vous respectez ainsi les normes en vigueur (EN 1856-1/2) tout en garantissant un fonctionnement optimal de votre poêle.
Chaque configuration impose ses contraintes. Pour les gérer sans prise de tête, mieux vaut penser votre installation comme un ensemble cohérent : adaptateur de sortie, éléments droits, coudes orientables, chapeau de cheminée… chaque pièce compte pour une étanchéité parfaite et un conduit durable.
Si vous cherchez un matériau à la fois robuste, durable et polyvalent, l’inox s’impose comme une évidence. Ce type de conduit résiste aux températures extrêmes, à l’humidité ambiante et aux variations thermiques fréquentes dans les installations de chauffage au bois. Que ce soit en version rigide pour un conduit droit ou en version flexible pour les passages sinueux (comme le tubage d’un conduit maçonné), l’inox assure une évacuation optimale des fumées tout en préservant la performance de l’appareil. Il est également conforme aux normes françaises en vigueur, notamment le DTU 24.1 et les normes EN 1856-1 et EN 1856-2, indispensables pour garantir la sécurité incendie de l’installation.
Autre avantage : l’inox s’intègre facilement dans des installations hybrides. Par exemple, on peut tout à fait utiliser des longueurs en inox pour les parties dissimulées (dans les combles ou les murs), tout en choisissant un tuyau noir mat vitrifié pour l’aspect visible dans le salon. Un combo qui conjugue efficacité thermique et esthétique soignée.
Choisir un conduit de 150 mm, c’est bien. Mais choisir le bon matériau en fonction des zones traversées, c’est essentiel pour la durabilité et la performance thermique de votre installation.
L’inox, on l’a vu, reste la valeur sûre pour les zones exposées : combles non chauffés, traversées de mur, sortie en toiture... En version 304 pour les installations standards ou en inox 316 pour les environnements plus corrosifs, il offre une résistance à la corrosion remarquable et une grande longévité. On le retrouve souvent dans les kits de tubage ou dans les éléments de conduit sur mesure, adaptés aux contraintes techniques du chantier.
L’acier noir, de son côté, séduit par son aspect brut et sa finition mate. Il est parfait pour les raccordements courts, dans des volumes chauffés, là où les contraintes thermiques sont moindres. Visuellement, il impose une vraie présence, en particulier avec un poêle à bois au style industriel ou contemporain.
Enfin, l’émail vitrifié noir mat allie le meilleur des deux mondes : résistance aux hautes températures et finesse esthétique. Idéal pour les tuyaux droits visibles, les coudes à 90°, ou encore les modules muraux apparents, il assure une belle cohérence visuelle tout en restant conforme aux normes CE.
Chaque matériau a ses points forts. L’enjeu ? Composer une installation cohérente et sécurisée, en mixant performance technique et rendu visuel harmonieux.
Maintenant que le choix du matériau est posé, reste à s’assurer que le diamètre 150 mm correspond bien à votre appareil. Ce diamètre n’a pas été choisi au hasard : il est largement répandu sur les poêles à bois modernes, notamment ceux destinés à chauffer de moyennes à grandes surfaces. Il favorise un tirage efficace, limite les pertes d’énergie et optimise la montée en température de l’habitation.
Mais attention : tous les poêles ne disposent pas d’une sortie de fumée standardisée. Certains modèles récents ou de petite puissance peuvent nécessiter un diamètre inférieur, d’autres imposer un tubage spécifique. Dans ce cas, l’usage d’un adaptateur de diamètre est essentiel pour garantir un raccordement sécurisé et une étanchéité parfaite entre le poêle et le conduit.
Il est donc toujours recommandé de vérifier la sortie du fabricant avant toute installation. Un mauvais ajustement peut entraîner un refoulement des fumées, une baisse de rendement, ou pire, une non-conformité avec les normes en vigueur.
Une installation réussie ne se résume pas à empiler des tuyaux. Elle repose sur une composition cohérente, pensée pour optimiser le tirage, assurer l’étanchéité et respecter les contraintes de l’habitation.
Tout commence par un élément droit, souvent en acier noir mat ou en émail vitrifié, qui relie directement la sortie du poêle à la montée verticale. Pour ajuster précisément la hauteur sans couper, le tuyau télescopique est une solution astucieuse. Il permet d’épouser les particularités du plafond ou de s’aligner sur une sortie existante.
Besoin de contourner une poutre ou de décaler le conduit ? Les coudes à 45° ou 90°, parfois orientables, sont conçus pour ça. Certains modèles intègrent une trappe de ramonage, idéale pour l’entretien sans démontage. Viennent ensuite les manchons de raccordement et les colliers de fixation, indispensables pour maintenir une continuité parfaite du conduit, sans risque de fuite ou de vibration.
En sortie de toiture, un chapeau de cheminée anti-pluie ou anti-vent assure la protection terminale du tubage et favorise une évacuation naturelle des fumées, même par mauvais temps. Le tout doit respecter les normes CE, EN 1856-1/2 et DTU 24.1 pour garantir une sécurité totale.
Tout dépend de la configuration. En intérieur chauffé, un conduit en acier noir mat ou en émail vitrifié offre une belle finition et une bonne résistance. Pour les parties froides ou en extérieur, privilégiez un tuyau en inox double paroi, résistant à la corrosion et conforme aux normes CE et EN 1856.
Le simple paroi s’utilise uniquement dans des volumes chauffés. Il est plus léger et économique. Le double paroi, lui, intègre une isolation thermique entre deux couches de métal : indispensable pour les combles, traversées murales ou sorties en toiture.
Le tubage devient indispensable si le conduit existant est abîmé, poreux, non isolé ou non conforme. Il est aussi fortement recommandé pour améliorer le tirage, réduire les risques de feu de cheminée, et respecter les normes en vigueur (DTU 24.1, CE, NF).
En règle générale, on recommande un minimum de 4 mètres pour garantir un tirage naturel suffisant. Cette hauteur peut varier selon la configuration, mais elle est essentielle pour assurer une évacuation fluide des fumées.
Oui, à condition d’utiliser des tuyaux conçus spécifiquement pour les poêles à bois. Les conduits noir mat vitrifiés sont traités pour supporter les hautes températures sans se déformer ni se fissurer.
Les coudes à 45° permettent une meilleure circulation des fumées que ceux à 90°, mais les deux sont possibles. Certains modèles sont orientables ou équipés d’une trappe de ramonage, ce qui facilite l’entretien.
Les installations doivent suivre le DTU 24.1 et être équipées de conduits certifiés selon les normes EN 1856-1 ou EN 1856-2. La présence du marquage CE est également obligatoire pour garantir la conformité des produits utilisés.